Le Maroc est la quatrième meilleure économie de tous les pays arabes, indique le Fonds monétaire arabe (FMA), dans la cinquième édition de son rapport sur la compétitivité des économies arabes, où il publie une évaluation de la période 2017-2020 soulignant au passage la stabilité politique du Royaume et les développements constants qui contribuent à la croissance.
Dans ce classement, les Émirats arabes unis ont préservé leur première place pour l’indicateur de la compétitivité des économies arabes, après avoir occupé le 1er rang sur l’ensemble du groupe pour l’indicateur de l’environnement et l’attractivité de l’investissement. L’Arabie saoudite a occupé la seconde place, suivie du Qatar (3ème), Maroc (4ème), Koweït (5ème) et d’Oman (6ème).
Afin d’avoir une évolution claire de la compétitivité économique des pays arabes, le classement compare leurs progrès à ceux d’autres pays tels que l’Espagne, le Brésil, la Corée du Sud, la Malaisie, l’Afrique du Sud, entre autres. Dans le top 5 mondial, Singapour arrive en tête en tant que pays présentant la meilleure compétitivité économique, suivi par la Thaïlande, la Corée du Sud, les Émirats et l’Arabie saoudite.
Le document souligne que plusieurs secteurs clés de l’économie du Royaume ont amélioré leur système, en plus de leurs exportations et importations. Si certains ont stagné en raison de la crise sanitaire, la plupart ont largement surperformé. Cela est dû à une série de mesures et de politiques adoptées par le gouvernement marocain qui ont été mises en place pour améliorer la productivité. Parmi ces industries marocaines, l’agriculture et la pêche, le secteur textile et le secteur automobile, entre autres, ont su surmonter l’adversité et exceller.
Le Maroc en est un bel exemple, car disposant de bonnes conditions pour rendre les investissements attractifs. Le Royaume offre un certain nombre de vertus et de politiques économiques qui incitent de nombreuses puissances à s’établir dans la région et à s’ouvrir aux affaires. Sa position géographique lui sert de passerelle entre l’Occident et l’Afrique, ainsi qu’entre les pays du Moyen-Orient et les Amériques. Grâce à cela, le Maroc peut attirer divers investissements étrangers, lui permettant de s’imposer comme un bon leader international en termes économiques.
Par ailleurs, l’environnement est un secteur qui attire les investissements internationaux et pour cause, depuis quelque temps, le Royaume s’est engagé dans une transition écologique. De nombreuses entreprises étrangères reconnaissent ce potentiel et des collaborations et relations importantes sont observées dans les projets liés au changement climatique et à la réduction des gaz à effet de serre.
Le rapport a mesuré cette compétitivité sur la base de deux indicateurs principaux afin de classer les nations arabes. La première est la macroéconomie. Tous ces pays ont été notés sur la base de leur stabilité des prix et de la politique monétaire qui est développée dans chacun d’eux. La stabilité des prix conduit au plein emploi, ce qui entraîne une augmentation de la croissance économique et permet de mettre en place d’autres politiques pour accroître le bien-être économique et l’expansion de la richesse nationale.
Le second indicateur d’évaluation des territoires a consisté à mesurer la capacité du pays à former un cadre juridique dans lequel sont élaborées des politiques économiques adéquates à des fins de créer un environnement compétitif à même d’assurer une disponibilité continue des capitaux. Les questions techniques et autres facteurs qui contribuent à soutenir la productivité et la compétitivité, ainsi qu’à attirer les investissements nationaux et étrangers entrant en compte. Cela signifie que l’on a mesuré la capacité de chaque pays à résister à la concurrence internationale et à exporter ses produits de manière rentable en dépit de cela.
Le FMA souligne que la compétitivité économique s’est améliorée dans quatre pays arabes durant cette période, suite à l’amélioration de leurs indicateurs dans plusieurs secteurs, alors qu’elle a connu une stagnation pour six autres pays arabes, par rapport à l’édition précédente de ce document. La cinquième édition du rapport FMA fait également la lumière sur les mesures et politiques en place pour améliorer la productivité et la compétitivité de chacun des 17 pays.
lundi 4 avril 2022 – Hesspress